Cabines téléphoniques
1998-1999. Les cabines téléphoniques du Boulevard Anspach.
Je dois avoir 14-15 ans, on est à la fin des années 90.
J’ai rendez-vous avec mon amie L à la station De Brouckere.
C'est un samedi ou un dimanche après-midi, ça doit être au printemps ou en été.
C'est avant le piétonnier bien sûr. A sa place un boulevard de voitures traverse l'artère.
L est en retard. En général, comme je prends le métro plus avant, je regarde vite fait sur le quai à Hankar pour voir si elle y est, sinon on se retrouve à De Brouckere.
Je ne sais pas pourquoi je me souviens de ce moment en particulier. Je pense qu’il devait faire assez doux, et je me suis peut-être rendue compte alors que ce moment-là était assez doux également. C’est peut-être pour ça qu’il est enregistré dans ma mémoire.
J’ai attendu L encore un peu, puis j’ai traversé le boulevard (imaginez un tronçon avec ses trois, quatre bandes de voitures), et il y avait là une petite boutique de téléphones. Depuis une des cabines j’ai appelé chez ses parents (je me souviens encore du numéro), pour leur demander si L était encore chez elle. Non, elle est partie ? Ok, je l’attends encore. Ah, la voilà.
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